Assurément au Québec, le blanc ne supplantera jamais le rouge, c’est une question de gastronomie et de culture. Mais certains blancs, notamment le Chardonnay, offrent de multiples styles qui permettent, sans se lasser, de nombreuses expériences de dégustations et d’harmonies.
De simples raisons ont propulsé le Chardonnay au sommet de la pyramide qualitative : les producteurs adorent le cultiver, les vinificateurs se passionnent à l’élaborer et le consommateur tombe fréquemment sous son charme irrésistible. Souvent fermenté en fûts de chêne, il comblera l’amateur à la recherche de vins bien boisés. De nos jours il semble que de plus en plus de vins de chardonnay sont élaborés sans contact au bois de chêne : ni fermenté ou vieilli en barrique. Ainsi une grande variété de styles permet de satisfaire le nombre grandissant d’amateurs de blancs de non boisé à très boisés. Rappelez-vous, c’est une question de goût et non de mode!
Voici trois interprétations réussies (de non boisé à très boisé) du très populaire cépage chardonnay :
De retour d’un voyage dans la superbe région de Bourgogne, je vous livre mes commentaires et observations concernant le millésime 2016 toujours en barriques.
Malgré les nombreux caprices de Dame Nature (gel, grêle, pourriture), les Bourgognes 2015 et 2016 se tire très bien d’affaire qualitativement. Malheureusement quantitativement, les volumes produits sont déficitaires dans certaines appellations.
Un bon début ! Souvent trop légers, parfois minces, les rouges d’entrée de gamme (appellation régionale Bourgogne) livrent rarement la marchandise. Dans les millésimes 15 et 16, plusieurs de ces cuvées risquent de surprendre.
Quant aux appellations villages, 1er Crus et Grands Crus, le niveau de qualité sera parfois impressionnant. Dernièrement dans cette chronique (27 avril 2017) Il fut question de l’excellente qualité et grand potentiel des rouges 2015 de Bourgogne. Malgré les nombreuses réussites en 2015, voici que plusieurs experts n’ont d’éloges que pour le millésime suivant, 2016 !
Le rosé est en vogue dans de nombreux marchés car c’est un vin simple, charmeur et sans prétention qui plaît au débutant ainsi qu’à l’oenophile averti. Pour de nombreux consommateurs à la recherche de simples plaisirs, le rosé est idéal.
En bout de ligne, sachez qu’un vin rosé est un rouge très pâle et très léger. Mais soyons réalistes, trop de rosés manquent de caractère et déçoivent. Mes récentes dégustations totalisant une cinquantaine de rosés montrent qu’une majorité de produits offrent peu de saveurs et de parfums.
Davantage troublant est de voir un grand nombre de producteurs de la planète VIN copier le style provençal de rosé. C’est à dire des rosés très pâle, parfois ultra léger et plus que discret ! Espérons que cette mode tire à sa fin.
Bien servir le rosé :
Connaissez-vous bien les préférences en matière vins des mères de votre famille ?
Dans notre famille le rouge demeure roi ! Représentatif de la population québécoise toutes les mamans de notre famille préfèrent le rouge. Les plus curieuses s’aventurent à découvrir un blanc ou un rosé à l’apéro. Curieusement les mousseux et Champagnes n’ont pas la côte chez nous. Un verre pour démarrer la fête, et hop, elles passent idéalement au rouge.
Les rouges choisis seront préférablement légers et savoureux à la fois. Les rouges puissants et corsés semblent davantage appréciés par les plus jeunes mamans de notre famille.
Voici quelques suggestions de bonnes bouteilles pour célébrer la plus importante fête de l’année : la fête des mères.
Tout dernièrement sur mon blogue il était question du millésime 2015 dans le Beaujolais. Les nombreux arrivages de crus de cette région ont confirmés le haut niveau qualitatif et l’excellent potentiel de garde de ces rouges charmeurs. Mais qu’en est-il de son voisin la Bourgogne?
La réussite des rouges semble évidente. Pour preuve, les vins d’entrée de gamme d’appellation régionale bourguignonne trop souvent décevants, surprennent grâce à des couleurs soutenues, des arômes de fruits des champs bien mûrs et une certaine richesse en bouche.
Quant aux vins d’appellations supérieures (Villages, 1ercrus et grands crus), la récolte de 2015 offrira des rouges mûrs et amples dotés d’un excellent potentiel de garde. Contrairement, certains terroirs de blancs ont souffert de la chaleur et manquent légèrement de fraîcheur. L’arrivé de ce millésime solaire s’avère particulièrement bienvenu. Meilleur millésime depuis 2010, les rouges de 2015 offriront une race et une structure inhabituelles.
Pour l’instant seulement les crus d’entée de gamme sont disponibles à la SAQ. Au cours de l’année (et début 2018) nous pourrons découvrir les crus plus prestigieux. Quant aux prix, malheureusement ils continuent de s’envoler. Bonne chasse aux Bourgognes 2015!
La fête de Pâques annonce habituellement l’arrivée du printemps. Également une excellente occasion de célébrer un long week-end ponctué de bons repas et d’excellents flacons. Plusieurs Québécois accordent une grande importance à la célébration de cette fête.
Puisque le repas pascal varie de famille en famille, une brochette de vins plutôt passe-partout sera nécessaire. Dans la sélection de cette semaine : grâce à l’indice de buvabilité élevé, les trois gamay suggérés risquent de faire l’affaire. Puisqu‘ils se marient à merveille avec de nombreux plats (volailles, jambon, veau et porc), ils séduiront davantage. Deux rouges plus solides pour l’agneau (grenache ou malbec). Pour l’omelette de Pâques (ou crabe des neiges), un blanc frais, minéral et gouteux à souhait.
Voici une sélection de vins réussis qui se sont particulièrement démarqués au cours des nombreuses dégustations des dernières semaines.
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Quelqu’un pourrait envoyé un courriel à Dame Nature pour lui rappeler que le printemps est officiellement arrivé lundi dernier! Des températures de moins dix (jeudi) avec 5 cm de neige en prime (vendredi) ne correspondent pas à l’arrivée du printemps.
Dans la chronique de cette semaine, je vous propose une sélection de flacons particulièrement appréciés qui débordent de saveurs ensoleillées qui vous permettront de célébrer l’arrivée de cette saison tant attendue. Des vins de caractère offrant des qualités attirantes telles que facile et coulant ou léger et rafraîchissant. Bonne dégustation!
Deux blancs très différents :
Au début des années 2000 il était devenu évident que les vins du Beaujolais n’avaient plus la cote! Mais au cours des dernières années la région s’est refaite une beauté grâce à une relève d’artisans motivés par la qualité.
Le millésime 2015 :
Issus d’une vendange particulièrement chaude, les vins de 2015 offrent davantage de fruit mûr et de caractère, tout en exprimant bien leurs terroirs. Des vins qui risquent de surprendre grâce à leur potentiel de garde (de 10 à 20 ans pour les meilleurs). Des vins colorés débordant d’arômes de fruits plutôt noirs que rouges, aux saveurs mures et amples, tout en demeurant typiquement légers, élégants et rafraichissants. Superbe année!
Nouvelle tendance : qualité plutôt que quantité
Comme dans tous les milieux, certains produits se démarquent et attirent davantage l’attention des amateurs. Le milieu du vin n’échappe pas à cette règle des tendances. Quels vins branchés doit-on déguster pour suivre la mode viticole actuelle ? Tout dernièrement, c’est bien connu que le Beaujolais revient à la mode !
Comment certaines régions ou mêmes pays viticoles deviennent branchés et intéressent davantage les amateurs ? Les raisons sont nombreuses, la plus évidente demeure le marketing. Grâce à leur dynamisme et leurs nombreuses promotions, certains vignobles attireront davantage l’attention. Mais pour l’amateur informé, le marketing ne peut être la raison qui stimulera son intérêt.
Ce sont plutôt les critères suivants qui risquent d’attirer l’attention : vins de culture bio ou biodynamique, une recherche de qualité mis de l’avant, un style revisité qui plaît davantage aux influenceurs du milieu viticole (sommeliers, bloggeurs, chroniqueurs et journaliste vins). De nos jours les influenceurs recherchent la fraîcheur, un taux d’alcool modéré, la finesse, l’originalité et l’authenticité.
Quels pays et régions sont à surveiller et/ou à (re)découvrir ?
Ce dimanche, nous assisterons au 51e Super Bowl. Ce championnat du football américain opposera les Falcons d’Atlanta aux Patriotes de la Nouvelle-Angleterre du beau Tom Brady. Une journée qui exigera des boissons/vins faciles et versatiles.
Le spectacle de la mi-temps sera, comme par les années précédentes, haut en couleurs. Cette année le spectacle de la pause met en vedette la talentueuse et très colorée Lady Gaga. Puisque cette célébration du football débute en après-midi et se termine en fin de soirée, nourriture et boissons seront nécessaires pour survivre aux nombreuses pubs. Contrairement aux années précédentes, les pubs américaines pourront êtres visionnées sur la chaîne Fox. Question menu, le topo bière et pizza, ne peut être l’unique choix des rassemblements du Super Bowl.
Si votre groupe composé d’amateurs et de néophytes du football américain apprécie les plaisirs « gastronomiques » de cette fête, voici une sélection de vins garants de plaisir qui accompagneront à merveille le menu classique de ce genre d’événement sportif :
Deux blancs pour l’apéro, les croustilles et les nachos :
